Environ 2 000 personnes ont défilé dans les rues de Quimper à l’appel de l’intersyndicale Continue reading « Manifestation du 2 octobre à Quimper »
Catégorie : Sécurité Sociale
Manifestation 2 octobre
Face à la volonté du premier ministre de ne pas entendre nos revendications pour plus de justice sociale, nous appelons l’ensemble des travailleurs et travailleuses, l’ensemble de nos concitoyen.ne.s à participer massivement à la manifestation organisée par l’ensemble des organisations syndicales :
le jeudi 2 octobre 2025, à 10h place de la résistance à Quimper .. voir le tract intersyndical..
Face à l’offensive du capital, Luttons et rassemblons autour d’un pacte d’avenir pour la France
Résolution du CN – 6 septembre 2025
Une vie toujours plus chère, des plans de licenciements en cascade, des services publics affaiblis, une hausse de la pauvreté mais aussi des émissions de gaz à effet de serre et une perte de la biodiversité, une guerre sans fin en Ukraine avec une économie de guerre mortifère et un génocide qui se poursuit à Gaza… oui, les urgences de paix, sociales,écologiques, démocratiques sont là. Et il faut y répondre ! …Lire la suite…
« Les sacrifices pour le monde du travail, ça suffit ! »
Pétition intersyndicale adressée au premier Ministre par l’intersyndicale : CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES
Budget : les sacrifices pour le monde du travail ça suffit !
Le 15 juillet, le premier Ministre François Bayrou a présenté les axes d’un budget d’une brutalité sans précédent.
Après le mouvement social inédit de protestation contre la réforme des retraites, sans tenir compte des aspirations des travailleuses et travailleurs comme de l’évolution du monde du travail, le gouvernement nous annonce à nouveau une litanie de mesures là encore, brutales, injustes et inefficaces ! …Lire la suite…
Budget 2026 : le grand braquage de François Bayrou
L’éditorial de Stéphane Sahuc (l’Humanité du 15 juillet 2025)
François Bayrou n’a pas fait preuve de beaucoup d’originalité pour défendre son budget et justifier les milliards d’économie pour réduire la dette, tout en augmentant le budget militaire. Deux jours fériés en moins, « année blanche », non-remplacement de fonctionnaires…
Travailleurs du privé, fonctionnaires, retraités, chômeurs, allocataires, malades, tous vont payer. Sauf les riches, les actionnaires et les patrons. Pourtant, s’il y a un gisement de dizaines de milliards d’euros à récupérer, c’est de ce côté. Car, contrairement à la fable que l’on nous raconte, leur pognon ne ruisselle pas, au contraire. Les riches, les rentiers et les patrons vampirisent l’argent public.
Même François Bayrou ne peut faire l’impasse sur le chiffre révélé par le rapport sénatorial sur les aides publiques de l’État pour les entreprises : 211 milliards d’euros pour la seule année 2023. « Vertigineux », pour reprendre le mot du premier ministre. Or, cela fait des années que ce torrent d’argent public est déversé sans aucun contrôle quant à son utilisation.
Des milliers de milliards d’euros cumulés qui n’ont en rien démontré une quelconque efficacité économique. Alors va-t-on tout remettre à plat ? Non juste raboter quelques aides, les plus scandaleuses. Mais que les patrons se rassurent, en échange le droit du travail sera allégé. Des milliards qui manquent, on peut aussi en trouver du côté de l’évasion fiscale : 80 à 120 milliards d’euros par an. Ou du côté des 500 Français les plus riches qui ont vu leur fortune multipliée par 14 en trois décennies. Un pactole à 1 128 milliards.
Pendant ce temps, l’espérance de vie en bonne santé s’effondre. Les économies dans le secteur de la santé entraînent une surmortalité évitable et la mortalité infantile repart à la hausse. La satisfaction des desiderata des lobbys empoisonne notre environnement, nos assiettes et nos corps. Jusqu’à cette fuite en avant militariste qui obscurcit un peu plus l’avenir. La censure ne peut être que le premier acte d’une colère légitime, tant cette politique de protection des riches et des puissants nous tue. Littéralement.
La dette comme instrument de domination
Les prestations télévisuelles de Mr Macron du 13 mai, tout comme celle de Mr Bayrou du mardi 27 mai ont la même orientation : Prendre la prétendue dette de notre système social comme instrument de domination.
Cette volonté de vouloir financer en partie notre modèle social sur la consommation en allégeant les cotisations sur le travail n’est pas nouvelle, elle date de Jean Louis Borlo, ancien ministre sous la mandature de Nicolas Sarkozy. Elle n’a jamais été remisée, bien au contraire, la droite, l’extrême droite, les syndicats patronaux et la sociale démocratie incarnée par Pierre Moscovici sont les fervents défenseurs.
Cette TVA sociale, augmentera les prix à la consommation et par conséquent baissera le pouvoir de vivre des citoyens. … Lire la suite …
Plénière du Conseil départemental du Finistère 6 mars 2025
Depuis juillet 2021, il y a 3 élu.e.s communistes dans le groupe Finistère et Solidaires au Conseil départemental du Finistère: Jacqueline Héré, Isabelle Maugeais, Ismaël Dupont. Voici nos interventions au Conseil départemental du 6 mars 2025 sur le vote du budget.
À l’ordre du jour, plusieurs points ont été abordés : le vote du budget primitif 2025, le bilan du Plan RSA, le maintien du Festival des Vieilles Charrues en Finistère et le bilan des 3 ans du Pacte Finistère 2030. … Lire la suite…
SANTÉ : Situation inquiétante-
Lien vers le site de la Commission Santé du PCF
Psychiatrie
Une analyse de la commission santé sur la dérive de la psychiatrie que les professionnels du secteur assimilent à un modèle d’atteinte aux droits humains avec le retour à des pratiques d’un autre temps faute de moyens.
Maternités : statistiques de l’INSERM
L’INSERM publie des statistiques sur la mortalité infantile en France qui est en augmentation, notamment, semble-t-il, en raison de plus de grossesses à risque bien qu’aucune étude sur le sujet n’ait été réalisée.
Il faut certainement y voir la dégradation des conditions de travail et l'augmentation de la précarité chez les femmes. La diminution drastique du nombre de maternités depuis plusieurs années, éloignant de plus en plus les parturientes (femmes enceintes) des hôpitaux et cliniques autorisés à pratiquer les accouchements n'est pas étrangère à ces décès. La politique de santé actuelle va continuer à dégrader la situation avec plus de 100 maternités menacées de fermeture pour raison de sécurité vu la pénurie de professionnels toutes catégories confondues dans ce secteur. Celles de Guingamp, de Carhaix, de Landerneau sont sur la sellette et la population se mobilise pour les garder. Comme d'habitude, sans nier les difficultés de recrutement, l'objectif inavoué est la rationalisation financière par regroupement des établissements. Le PCF ne peut que dénoncer cette politique délétère qui fait courir des risques aux futures mères et à leurs enfants. L'article de l'inserm : https://presse.inserm.fr/augmentation-significative-de-la-mortalite-infantile-en-france/44892/
1,6 million d'enfants en détresse psychique en France et une grave pénurie de professionnels pour les aider
Pénurie de tout dans la santé et la prévention, soignants, médicaments, personnels administratifs, investissements, formation, remboursements sécurité sociale, de démocratie sanitaire et sociale, de financement via la cotisation sociale…Et même si la situation s’aggrave cela ne date pas que de Macron malheureusement. La complémentaire obligatoire qui se met en place dans la fonction publique va comme dans le privé favoriser les compagnies d’assurance à terme et mettre en concurrence la société sociale au premier Euro comme le souhaite le MEDEF depuis des décennies.
« C’est le constat que la Cour des Comptes dressait ce mardi à propos de la pédopsychiatrie, un secteur en grande souffrance, sur lequel alertent les professionnels depuis déjà plusieurs années.
Ce mardi 21 mars, la Cour des Comptes dressait un portrait chiffré de la pédopsychiatrie, quelques semaines après un autre rapport alarmant de Santé Publique France qui notait l’explosion des cas de dépressions chez les enfants français. Pour la rue Cambon, ce ne sont pas tellement les financements qui sont en cause, mais l’organisation de la pédopsychiatrie. Les rapporteurs ont auditionné 280 personnes pour un constat : la pédopsychiatrie en France est saturée et inadaptée. »
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-7-h/journal-de-7h-du-mercredi-22-mars-2023-3981964
De fausses bonnes idées
Face à la dégradation de notre système de santé, les soi-disant bonnes idées fleurissent. Il y a notamment celle qui veut s’attaquer à l’intérim des médecins à l’hôpital. Les différents ministres de la Santé se sont émus du niveau des dépenses et ont qualifié ces médecins de mercenaires, selon la technique de la désignation de boucs émissaires. En bonne élève de la majorité, la députée Stéphanie Rist a déposé un projet de loi pour mettre fin à ce qui est présenté comme un scandale. La vraie question est de connaître les causes de cette situation. Les intérimaires sont très souvent des médecins qui ont démissionné de l’hôpital public, pour pouvoir mieux maîtriser leur temps de travail et échapper à un système où les conditions d’exercice se dégradent d’année en année, sans espoir d’amélioration.
Aujourd’hui, plus de 25 % des postes de médecins titulaires dans les hôpitaux publics ne sont pas pourvus, et ce chiffre monte à près de 50 % pour les radiologues et les psychiatres. Bien sûr, nous manquons globalement de médecins, mais le principal problème est aujourd’hui leur inégale répartition, dans les territoires et entre secteur public et secteur privé. La responsabilité de cette situation incombe pleinement au gouvernement, qui refuse toute régulation de l’installation des médecins et favorise l’activité privée, avec un mode de rémunération qui permet à un radiologue ou à un anesthésiste de gagner 2 à 3 fois plus dans le privé que dans le public – avec une charge de travail moindre, car ce sont les médecins du public qui assurent la majorité des gardes de nuit et de week-end. Plus grave est l’intention cachée et perverse, qui est d’accélérer la fermeture des hôpitaux de proximité utilisant le plus l’intérim. D’ailleurs, si ces établissements ont perdu de leur attractivité, c’est justement du fait que leur avenir étant menacé, les médecins hésitent à s’y installer. Il faut enfin dénoncer le discours de Ponce-Pilate des différents ministres et députés de la majorité qui, en tant que fervents partisans du marché, savent qu’une de ses règles est que ce qui est rare est cher. Ce qu’ont bien compris les médecins intérimaires, qui sont rares et donc chers !
L’application éventuelle de ce projet de loi inquiète de nombreux élus locaux. Ils ont bien compris que le gouvernement va pouvoir ainsi fermer très rapidement de très nombreux hôpitaux de proximité, en commençant ici par la maternité, là par la chirurgie, ou encore par les urgences. L’exemple le plus emblématique est la mobilisation actuelle contre la fermeture de la maternité d’Autun (Saône-et-Loire). La population, avec ses élus, exige que l’État joue son rôle et assure l’égalité de traitement des citoyens, quel que soit leur lieu de résidence sur le territoire. Cela implique une régulation et une affectation des médecins là où sont les besoins, et non un regroupement des activités sur des hôpitaux éloignés qui, de fait, se retrouveront surchargés et incapables d’assurer un service de qualité en toute sécurité.
