Fabien Roussel : « Unis, les salariés pèsent, sont forts et ont des intérêts à défendre »

 

Juste avant le 1er mai, Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, publie son troisième livre aux éditions le Cherche Midi, « le Parti pris du travail ». Il souhaite mettre ce thème au cœur du débat public et pense qu’il peut contrer la division des salariés orchestrée par la droite et l’extrême droite.

Les enquêtes sur les cahiers de doléances des gilets jaunes ont montré une aspiration à la protection face aux aléas de l’économie. Selon vous, quels étaient les ressorts du mouvement des gilets jaunes ? Lire la suite

Accueil du Prix Nobel de la Paix Nihon Hidankyo

Déclaration du Mouvement de la Paix  :
« Comme vous le savez, le prix Nobel de la paix 2024 a été attribué à l’association Nihon hidankyo Association des survivants d’Hiroshima et de Nagasaki.
Une délégation  présente en France du 22 au 27 janvier.
Le syndicat ZENOREN qui assure au Japon une  responsabilité importante dans l’organisation des conférences contre les bombes A et H et qui est le partenaire en France de la CGT est membre de la délégation.
C’est pourquoi  les mouvements de paix japonais ont sollicité le Mouvement de la Paix et la CGT pour co-organiser l’accueil de cette délégation en France. Délégation qui sera la semaine précédente accueillie en Espagne.

La délégation japonaise sera conduite par Monsieur  Shigemitsu Tanaka (Mr.), vice-président de Hidankyo, Prix nobel de la paix  2024,  sera présente  en France du 22 au 27  janvier 2025 à la tête d’une délégation de 4 autres personnes.

Ils seront en Bretagne du 24 au 26 janvier 2025, et devant la base de sous marins nucléaires de l’Ile Longue le dimanche 26 janvier à 14h.
La  délégation japonaise sera composée de :
1) Shigemitsu Tanaka (Mr.) , Japan Confederation of A- and H-Bomb Sufferers Organizations, NagasakiSurvivor, vice président de Hidankyo Prix nobel de la paix  2024
2) Toshiaki Ishikawa (Mr.)   Vice President of Zenroren (National Confederation of Trade Unions), partenaire de la CGT en France3) Yayoi Tsuchida (Ms.) Assistant General Secretary of Gensuikyo (Japan Council against A and H Bombs)
3) Masako Watanabe (Ms)  Secretary General of Akita (Gensuikyo)
4) Mitsuko Imai (Ms.) Secretary General of Nara Gensuikyo5) Shin'ichi Tanaka (Mr.) Secretary General of Hyogo Prefectural Peace Committee Director of Japan Peace Committee

Ces deux jours seront un moment marquant dans la vie de notre région avec un impact national et international. Ce n’est pas tous les jours, ni tous les ans que nous accueillons un Prix Nobel de la paix dans notre région.

Roland Nivet co-président du Mouvement de la Paix. »

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Mardi 26 mars : Rencontre avec les acteurs de la filière halieutique bretonne et du Pays Bigouden à Loctudy

Organisée conjointement par la section PCF du Pays Bigouden et par l’interpro de défense des métiers de la filière pêche dans le Pays Bigouden, de nombreux armateurs, patrons pêcheurs, acteurs et porte-paroles de la filière ont eu un échange très chaleureux avec Léon Deffontaines et Fabien Roussel. Ils étaient accompagnés par Louis Guiriec de la section du pays bigouden, des candidats aux européennes du PCF Amar Bellal et Taran Marec, Gladys Grelaud, conseillère régionale, et Gérard Lahellec, sénateur, Guenola Le Huec, secrétaire départementale du PCF Morbihan et élue, Ismaël Dupont, conseiller départemental et secrétaire départemental du PCF Finistère, les deux amis élus de l’opposition Christine Corfmat, et André Flament et de Maryse Rousseau, secrétaire de la section PCF du Pays Bigouden. De nombreux journalistes de la presse écrite et de la télévision couvraient cet événement.

Une cinquantaine de militants communistes bigoudens ont accueilli ensuite Léon Deffontaines et Fabien Roussel sur le port de Loctudy, pour une crêpe et un coup de cidre sous le barnum, pour une rencontre conviviale prolongée avec les patrons de pêche, avant que Léon Deffontaines ne prenne lui-même la mer à bord d’un chalutier à Lesconil.

La journée s’est poursuivie le soir, par un meeting politique régional à Quimper, en présence de 450 personnes.

          

      

     

Quelques images

 

Reprenons la main sur l’avenir de la pêche artisanale

 Le réchauffement  et le dérèglement climatiques nous obligent, la transition est nécessaire

ils impactent la biodiversité et la ressource s’en ressent. De plus, comment ne pas s’indigner de ces multinationales qui pillent les océans en toute impunité en cumulant de « superprofits », au détriment d’une pêche raisonnée , respectueuse de la gestion de la ressource et des habitats marins.

Toutes les activités économiques sont concernées, la pêche aussi ! Il est inadmissible que des multinationales s’accaparent la plupart des quotas. Les conséquences sont mortifères pour la pêche artisanale : diminution de la ressource, réduction de la puissance de pêche par la destruction de navires, diminution des apports sous les criées, fermetures d’entreprises de mareyage, de constructions navales, de mécanique spécialisée….et des licenciements actés et à venir.

Les professionnels de la pêche artisanale se sont adaptés à la situation en utilisant des méthodes de pêche raisonnées et en privilégiant la ressource destinée à la consommation humaine plutôt qu’à des usages industriels.

 

 L’Union Européenne tient un double discours

D’un côté elle prône une pêche responsable, vertueuse et durable et de l’autre elle favorise le développement de multinationales de la pêche industrielle, responsables en grande partie de la destruction de la ressource. Le gouvernement français nie la présence des navires usine en zone protégée.

En janvier 2024, les eurodéputés LR et Renaissance ont rejeté un amendement interdisant aux bateaux de plus de 25m de pêcher dans les eaux de la bande côtière. La crise que connaît la pêche artisanale sur notre quartier maritime est un choix politique national et européen. Ce n’est pas une fatalité !

 

  Les professionnels doivent s’organiser démocratiquement et retrouver la maîtrise de leur métier.

Le Comité National des Pêches et les Organisations de Producteurs, instances représentatives des marins, ont toute légitimité pour réfléchir et proposer des solutions d’avenir.

Les Organisations de Producteurs gèrent les activités de la pêche (fileyeurs, ligneurs, côtiers, hauturiers…) sur le plan économique, notamment sur la répartition des quotas, et sur la garantie d’un prix minimum. On peut craindre que ces instances ne soient devenues les courroies de transmission des directives décidées sans concertation,  au niveau des commissions européennes et du ministère français.

 

  La transparence de la répartition des quotas est un enjeu majeur, qui détermine la pérennité de la pêche artisanale et de l’économie de notre territoire.

Chaque année, la Commission Européenne en lien avec les scientifiques, fixe des quotas par espèces : TAC (taux autorisés de capture). Elle se tient à huis clos, afin de répartir les quotas à chaque pays membre. C’est à cette étape que les multinationales usent de leurs influences pour récupérer un maximum de quotas au détriment de la pêche artisanale.

 

Pour les communistes , il devient urgent que la filière dans son ensemble s’organise collectivement et se réapproprie son activité, à l’instar de l’action menée par l’Interpro de Loctudy et de l’Association « demain St Gué »

 

 

 

André Chassaigne : « L’agriculture n’est pas une monnaie d’échange »

L’Humanité, Diego Chauvet Mise à jour le 29.02.24 à 18:58

André Chassaigne est candidat sur la liste conduite par Léon Deffontaines aux européennes. Le député communiste prône de longue date une réforme de la PAC, afin de sortir le monde agricole des règles du libre-échange.

 

Notre modèle agricole est en crise. La question s’impose dans le débat public et s’inscrit dans la campagne des européennes. Qu’entendez-vous porter pour améliorer la situation des travailleurs de la terre ?

Nous défendons une agriculture libérée des accords de libre-échange. Au motif de vendre des produits manufacturés, des avions, des voitures ou du numérique dans le monde entier, nous acceptons actuellement d’acheter des productions agricoles étrangères qui ne répondent pas à nos normes.

Les importations néo-zélandaises, par exemple, se font au détriment de nos productions ovines. Ce n’est pas acceptable, l’agriculture n’est pas une monnaie d’échange que l’on peut sacrifier. Nous devons la défendre et effectuer des contrôles sanitaires, environnementaux et même sociaux pour toutes nos importations. Il faut aussi développer un regard internationaliste et respecter les pays producteurs.

Notre modèle actuel pousse certains pays à faire de la monoculture, à chasser des petits paysans de leurs terres. Nous devons réfléchir à une agriculture vertueuse, qui sert tout le monde sans être prédatrice. Notre modèle agricole doit sortir des griffes de l’agro-industrie et des exploitations immenses guidées uniquement par des motifs financiers. Nous préférons des exploitations de petite taille, ou de taille moyenne, qui privilégient des productions de qualité avec une alimentation la plus proche possible du consommateur.

Après la conversion d’Emmanuel Macron aux prix planchers, que vous défendez depuis des années, le problème de la rémunération des producteurs est-il réglé ?

Il faudrait encore s’attaquer aux fondamentaux des politiques européennes ! L’article 101 du traité sur le fonctionnement de l’UE interdit « de fixer de façon directe ou indirecte les prix d’achat ou de vente ». Le président de la République devrait pousser son raisonnement jusqu’au bout et remettre en cause les traités européens. Sinon, il se heurtera au droit de la concurrence qui interdit les prix plancher. Nous allons justement mener campagne dans ce sens.

Comment définir un prix rémunérateur pour les producteurs ?

La construction du prix doit tenir compte des charges de fonctionnement, c’est-à-dire de tout ce qui est nécessaire pour pouvoir produire, des investissements, mais surtout de ce que l’on peut appeler le salaire. Les Jeunes agriculteurs estiment qu’il doit être l’équivalent de deux Smic. Nous devons nous mettre d’accord sur ce que doit être la rémunération du travailleur de la terre pour fixer le prix d’achat. Il faut une intervention de l’État pour ça.

Faut-il changer la façon dont la PAC verse ses subventions ?

Nous voulons la réformer et en faire une PAAC (politique agricole et alimentaire commune). Notre objectif, c’est la souveraineté et la sécurité alimentaire : produire chez nous tout ce que l’on peut produire chez nous, en excluant les importations inutiles. Concernant la PAC, il faut arrêter de subventionner à la surface, pour aider plutôt les producteurs.

C’est-à-dire calculer les aides en fonction des actifs sur une exploitation, du nombre d’emplois, au lieu d’encourager à l’agrandissement et à la disparition d’exploitations. Ce sera aussi utile pour la transition écologique, qui exige un accompagnement financier, technique, et sur la recherche. On aura toujours besoin de produits phytosanitaires. Par contre, il faut faire évoluer l’agriculture vers de nouvelles pratiques recourant aux engrais organiques.

https://www.pcf.fr/un_pacte_d_avenir_avec_tous_les_agriculteurs_de_notre_pays_15_propositions_pour_r_pondre_la_crise_agricole

 

L’accès à l’eau. Festival des solidarités.

 
Depuis des années est organisé le Festival des solidarités (Festisol) par les associations de solidarité internationale, d’abord pendant une semaine, puis pendant une quinzaine.
Cette année il aura lieu du 18 novembre au 4 décembre.
A Pont l’Abbé il est organisé par Pont l’Abbé Solidarité Internationale  (PASI), collectif d’associations parmi lesquelles le groupe de l’AFPS du Pays de Cornouaille. Cette année le thème du Festisol est l’accès à l’eau.

     17 novembre, à 18 h 30, à la Salle Municipale de Saint Jean Trolimon: conférence sur le thème « L’accès à l’eau en Palestine », donnée par Jacques Fontaine, maître de conférence honoraire de géographie à Besançon,   spécialiste de l’eau en Palestine et auteur du Cahier de formation de l’AFPS sur ce thème, ancien président du groupe de l’AFPS de Besançon et membre du Conseil National de l’AFPS. 

-23 novembre, à 20 h: projection du film « Marcher sur l’eau » au Cinéville de Pont l’Abbé, suivie d’un débat; ce film a été tourné au Nord du Niger par Aïssa Maïga; il a été présenté au Festival de Cannes en 2021, dans la Sélection officielle. La projection du film sera suivie d’un débat.
-le 2 décembre à 18 h, à la Maison Pour Tous, Rue du Petit Train, à Pont l’Abbé: projection du film « L’Eau de chez nous, l’eau de chez eux » de Félix Vigné, sur l’accès à l’eau (potable) en Palestine; le film sera suivi d’un débat animé par Yves Jardin, président de l’AFPS Cornouaille.

bande annonce :