Accueil du Prix Nobel de la Paix Nihon Hidankyo

Déclaration du Mouvement de la Paix  :
« Comme vous le savez, le prix Nobel de la paix 2024 a été attribué à l’association Nihon hidankyo Association des survivants d’Hiroshima et de Nagasaki.
Une delégation sera présente en France du 22 au 27 janvier.
Le syndicat ZENOREN qui assure au Japon une  responsabilité importante dans l’organisation des conférences contre les bombes A et H et qui est le partenaire en France de la CGT est membre de la délégation.
C’est pourquoi  les mouvements de paix japonais ont sollicité le Mouvement de la Paix et la CGT pour co-organiser l’accueil de cette délégation en France. Délégation qui sera la semaine précédente accueillie en Espagne.

La délégation japonaise sera conduite par Monsieur  Shigemitsu Tanaka (Mr.), vice-président de Hidankyo, Prix nobel de la paix  2024,  sera présente  en France du 22 au 27  janvier 2025 à la tête d’une délégation de 4 autres personnes.

Ils seront en Bretagne du 24 au 26 janvier 2025, et devant la base de sous marins nucléaires de l’Ile Longue le dimanche 26 janvier à 14h.
La  délégation japonaise sera composée de :
1) Shigemitsu Tanaka (Mr.) , Japan Confederation of A- and H-Bomb Sufferers Organizations, NagasakiSurvivor, vice président de Hidankyo Prix nobel de la paix  2024
2) Toshiaki Ishikawa (Mr.)   Vice President of Zenroren (National Confederation of Trade Unions), partenaire de la CGT en France3) Yayoi Tsuchida (Ms.) Assistant General Secretary of Gensuikyo (Japan Council against A and H Bombs)
3) Masako Watanabe (Ms)  Secretary General of Akita (Gensuikyo)
4) Mitsuko Imai (Ms.) Secretary General of Nara Gensuikyo5) Shin'ichi Tanaka (Mr.) Secretary General of Hyogo Prefectural Peace Committee Director of Japan Peace Committee

Ces deux jours seront un moment marquant dans la vie de notre région avec un impact national et international. Ce n’est pas tous les jours, ni tous les ans que nous accueillons un Prix Nobel de la paix dans notre région.

Roland Nivet co-président du Mouvement de la Paix. »

Pour plaider pour une relance du processus politique de désarmement nucléaire face à la menace d’annihilation portée par les bombes nucléaires dans un contexte de montée des tensions et des conflits au niveau mondial, et de radicalité des acteurs, Monsieur  Shigemitsu Tanaka sera  au port du Fret à Crozon le dimanche 26 janvier à 14h. Le PCF y sera présent avec ses militants.

Le NFP préconise plusieurs mesures pour aider l’hôpital public

  • Les différentes forces de gauche du Nouveau Front populaire ont appelé à plusieurs mesures, notamment des votes à l’Assemblée nationale, pour « réparer l’hôpital public et l’accès aux soins de proximité ».
  • Le texte est également signé par d’autres élus de gauche ainsi que par plusieurs soignants.

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Appel à un rassemblement à Pont l’Abbé – Cessez le feu à Gaza-

A l’appel de l’AFPS Cornouaille, du Mouvement de la Paix, d’organisations politiques de gauche et de citoyens du Pays Bigouden, un rassemblement se déroulera le samedi 21 décembre à Pont l’Abbé. Aujourd’hui à Gaza, plus de 45 000 personnes, dont plus de 11 000 enfants sont morts sous les bombes israéliennes. En Cisjordanie la colonisation se poursuit et les meurtres contre les populations sont quotidiens. Ce constat est effroyable, la Cour Pénale Internationale parle d’un processus génocidaire en cours.

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Emile Bargain : militant bienveillant et d’une utopie constructive

Le Nouveau Front Populaire du pays bigouden attristé par le décès d’Émile Bargain,

membre actif du groupe , militant bienveillant et d’une utopie constructive, invite

l’ensemble de ses sympathisants et adhérents à lui rendre un dernier hommage,

samedi prochain, 21 décembre, à 10h 30mn au crématorium de Quimper.

Émile fut un maire bâtisseur, au service des citoyens. La laïcité chevillée au cœur, il

a battit avec son conseil municipal la nouvelle école laïque de Treguennec, sa cantine

et la garderie scolaire, véritable service public en faveur des enfants et parents de la

municipalité . Dans l’esprit de revivifier sa commune, deux nouveaux lotissements

communaux ont également vu le jour.               lire la suite

Communiqué de presse du PC 13 décembre 2024

François Bayrou nommé Premier ministre : réaction du Parti communiste français

En nommant un Premier ministre de son camp, Emmanuel Macron ne respecte pas, une nouvelle fois, le choix des urnes qui aurait dû le conduire à nommer un Premier ministre de gauche issu de la coalition arrivée en tête.

Cette nomination est un très mauvais signal envoyé au pays.
François Bayrou va-t-il s’obstiner à vouloir imposer une politique qui a échoué et qui a été sanctionnée aux dernières élections législatives ?             lire la suite

Lucie Castets : « J’ai déjà travaillé à plusieurs hypothèses, en concertation avec les partis »

Après Michel Barnier, Lucie Castets ? L’économiste se dit toujours « disponible » pour Matignon, mais appelle la gauche à préparer la présidentielle.

Lucie Castets à Paris, le 3 décembre 2024.
© Philippe Labrosse/Divergence

Le Nouveau Front populaire (NFP) revendique-t-il toujours d’exercer le pouvoir avec vous à Matignon ?

Oui, au vu du résultat des législatives et de la situation, il serait légitime que nous gouvernions. Quant à savoir si je dois être première ministre, je ne suis pas dans une perspective égotique. J’ai fait partie de la solution cet été, si je dois encore faire partie de la solution maintenant, je me tiens à la disposition de la gauche.

Pour le reste, il faut reposer la question aux partis, mais aussi à Emmanuel Macron, qui porte la responsabilité de celui ou celle qu’il nommera. Le président nous a refusé le pouvoir une première fois. Résultat, c’est un échec total, et Michel Barnier est tombé.

La gauche pourrait-elle bâtir des majorités sans risquer à son tour la censure ?

Je ne dis pas qu’à sa place je n’aurais pas été censurée, je suis la première à reconnaître que nous avons une majorité relative. Mais depuis, nous avons montré que nous pouvions mettre d’accord au-delà de nos rangs sur des amendements, lors du budget. Sur les services publics et les retraites, nous pouvons bâtir des majorités.

Tous les élus sur le terrain sont confrontés à des demandes d’amélioration des services publics. Cela impliquerait de forcer les macronistes à un peu de souplesse, certes, car ils portent un budget qui propose, notamment, de supprimer 4 000 postes de professeurs.

Boris Vallaud (PS) propose un pacte de non-censure avec les autres forces, hors RN, préalable à un gouvernement de gauche. Qu’en pensez-vous ?

Si la question est de travailler texte par texte sans menace de censure agitée à tout-va, cela me va et c’est d’ailleurs ce que j’ai proposé tout l’été. En revanche, s’il s’agit d’un accord gouvernemental très large avec des représentants du camp présidentiel, c’est irréaliste et notre électorat ne le comprendrait pas, surtout après cet été.

Pareillement, je pense qu’un gouvernement technique est une mauvaise hypothèse. Ce serait une sorte de nouveau macronisme. Comme si les experts n’avaient pas de socle idéologique…

Le RN a censuré Michel Barnier après lui avoir servi de béquille. Qu’en pensez-vous ?

Ce n’est pas une surprise : on savait que le RN allait, à un moment, se retourner. Le vrai sujet, c’est comment la Macronie et LR se sont fait mener par le bout du nez par l’extrême droite. La vraie ligne rouge des macronistes, ce sont les hausses d’impôts, quitte à coopérer avec le RN. C’est une déception authentique pour moi de voir qu’aucun macroniste n’a eu de réflexe républicain. Emmanuel Macron devait être le rempart au RN, il en est le promoteur.

Désormais, les communiqués de Matignon citent directement Marine Le Pen pour la créditer de certaines avancées, comme sur le remboursement des médicaments, alors même que c’était une mesure portée par le NFP et que le premier ministre a toujours refusé de nous écouter.

Comment faire pour rendre visible l’arnaque du RN, qui se prétend le bouclier des classes populaires ?

Les idées racistes et réactionnaires ont progressé dans notre société mais je ne crois pas que cela suffise à expliquer la progression électorale du RN. Beaucoup des électeurs du RN se sont tournés vers ce parti en désespoir de cause : ils sont lassés par la classe politique disons « traditionnelle », avec le sentiment qu’elle est impuissante à changer leur quotidien… C’est à ça que la gauche doit répondre.

Or, avoir un très bon programme ne suffit pas. Les gens ne lisent pas nécessairement les programmes, on les comprend, ils fonctionnent – comme nous tous – d’abord par l’expérience du quotidien. J’ai croisé des sympathisants qui me disent : « Le Smic à 1 600 euros, c’est bien mais mon patron boulanger ne peut pas me verser ça et je ne veux pas le mettre dans la merde… » Il faut qu’on fasse preuve d’humilité collective. Cela ne veut pas dire que je ne soutiens pas le Smic à 1 600 euros ! Mais il faut expliquer mieux comment on y arrive, sans mettre ce patron boulanger, par exemple, en difficulté.

Si Emmanuel Macron venait à vous nommer, votre gouvernement est-il bouclé ?

J’ai déjà travaillé à plusieurs hypothèses, en concertation avec les partis. Toutes les composantes du NFP devront y être représentées, en évitant les personnalités les plus clivantes qui peuvent heurter les sensibilités de chacun. Et je suis favorable à ce qu’on ouvre à la société civile ou à certaines figures hors NFP, qui seraient prêtes à travailler avec nous et partagent notre socle.

À l’inverse, si le président se refusait à nouveau à nommer le NFP, que peut faire la gauche ?

Je le vois mal entendre raison, c’est donc l’hypothèse la plus probable. Nous devrons continuer à travailler à l’Assemblée pour construire un changement de cap politique, et préparer les prochaines échéances électorales.

Une présidentielle anticipée, par exemple ?

Je ne suis pas pour destituer le président de la République, en revanche je comprendrais qu’il se pose la question de démissionner. La crise politique vient d’abord de l’Élysée.

Vous avez appelé, le 30 novembre, aux côtés de Marine Tondelier, à fixer le principe d’une candidature commune à la présidentielle.

Oui, mais pas seulement. La candidature commune, et le fait de trouver une méthode de désignation, cela nous semble le B.A.BA pour ne pas partir désunis. Le projet est dans le nom, « Gagnons ensemble » : s’organiser et préparer la suite, avec toutes les forces de ce pays qui veulent œuvrer à la victoire d’un projet commun à l’ensemble de la gauche. Aller écouter et parler à tous ceux qui se sont éloignés de nous ou qui ne votent pas, ou plus.

Sur le même thème

Marine Tondelier et Lucie Castets appellent à une « candidature commune » de la gauche pour la prochaine présidentielle

Nous devons démontrer que nous savons écouter, et tenir compte de ce que les gens disent, contrairement à ce qui a été fait depuis 2017. Le NFP a été un élan incroyable, qui doit beaucoup à la société civile organisée, avec un fort désir d’union qui n’est pas retombé. Il faut renouer avec cet esprit. Nous pouvons approfondir le programme, en associant là encore la société civile et en nous appuyant sur des consensus locaux, sur la santé, l’éducation, la fiscalité…

Jean-Luc Mélenchon aussi a appelé à se rallier aux insoumis pour une candidature commune.

Notre démarche n’a rien à voir. Nous appelons à décloisonner le NFP, pour dépasser les 28 % et atteindre les 50 % pour être en mesure d’obtenir une majorité absolue aux législatives et de remporter la présidentielle. J’espère que la censure va provoquer un esprit de responsabilité, pour être en mesure de dépasser les postures. Nous gagnerons tous à travailler ensemble.

L’Humanité – Publié le 3 décembre 2024

Cyprien Caddeo

 

Sortir de l’ambiguïté par rapport à LFI ?

Sortir de l'ambiguïté par rapport à la FI ? : Réponse publique de la fédération du parti communiste français du Finistère au communiqué des Républicains du Finistère du 27 novembre 2024

Sortir de l’ambiguïté par rapport à la FI ? : Réponse publique de la fédération du parti communiste français du Finistère au communiqué des Républicains du Finistère du 27 novembre 2024
Le parti politique « Les Républicains » du Finistère met en demeure le PCF, en tant que parti composante du Nouveau front populaire, de sortir d’une prétendue « ambiguïté » vis-à-vis des positions de la France Insoumise à l’Assemblée Nationale sur la suppression du délit d’apologie du terrorisme, utilisé à des fins politiciennes, d’amalgame et de restriction de la liberté d’expression politique sur des sujets internationaux.
La fédération du Finistère du Parti communiste leur répond que leur communiqué vise essentiellement à aller dans le sens de la diabolisation de la FI, particulièrement forte et malhonnête depuis octobre 2023, sous prétexte que la FI, comme le Parti communiste, condamne vigoureusement le génocide à Gaza, le nettoyage ethnique en Cisjordanie, et défend le droit à l’existence et à la protection contre la colonisation illégale, les crimes de l’occupation militaire, l’apartheid dont est victime le peuple palestinien de la part de l’Etat d’Israël, dirigé par une coalition d’extrême-droite.
A l’inverse, les députés Républicains à l’Assemblée Nationale soutiennent Israël et ont fait souvent de ses méthodes de « gestion du terrorisme » (en réalité de la lutte des Palestiniens contre l’occupation) un modèle pour la France. Ils font partie de la grande alliance des réactionnaires et des partis de droite et d’extrême-droite avec le régime de Netanyahou.
Ils sont de plus très mal placés pour nous donner des leçons de défense de la République. Leur secrétaire national Eric Ciotti n’a t-il pas rejoint le Rassemblement National au moment le plus grave et menaçant pour notre pays, en juin dernier, quand l’extrême-droite menaçait de conquérir une majorité et d’arriver au gouvernement suite au résultat des européennes et à la dissolution? Le premier ministre Barnier, membre des Républicains, ne gouverne t-il pas avec la complicité et les votes des députés d’extrême-droite pour empêcher que la gauche puisse gouverner le pays, même arrivée en tête des élections législatives en juillet? Les Républicains ne font-ils pas de la surenchère avec le RN pour détruire le droit d’asile, nourrir les fantasmes contre une immigration qui remettrait soi-disant en cause l’identité nationale et la sécurité, ou encore pour défendre l’école privée encore et toujours contre le principe de promotion de la laïcité?
Pour ce qui est des communistes, nous sommes partisans d’une République sociale, laïque, et féministe, qui correspond à l’idéal républicain porté par la gauche, de la Commune de Paris à Jean Jaurès. Nous sommes aussi anticolonialistes et partisans du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Nous n’avons aucune sympathie pour toute forme d’islamisme ou d’autre extrémisme politique voulant faire d’une religion une norme politique et installer un régime théocratique contre les libertés individuelles et l’égalité et la souveraineté des citoyens.
Nous avons condamné l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 sans ambiguïté et sommes pour une solution à deux états dans la Paix reconnaissant au peuple palestinien, comme au peuple israélien, leur droit à l’existence dans les frontières de 1967, conformément au droit international.
Par contre, nous dénonçons aussi l’abus de l’usage de l’expression et de l’accusation d' »apologie du terrorisme » pour essayer d’intimider des opposants politiques, qui soutiennent les droits du peuple palestinien. Nous défendons l’État de droit, pas l’intimidation des opposants politiques par un gouvernement qui aujourd’hui avec Macron voudrait assurer une immunité à Netanyahou, contre lequel le tribunal pénal international a requis un mandat d’arrêt pour organisation d’un crime de génocide et crimes contre l’humanité.
Le PCF Finistère – 29 novembre 2024
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Pour mémoire; Articles parus dans la presse (Ouest-France et Le Télégramme) le 27 novembre 2024
Délit d’apologie du terrorisme : « la gauche finistérienne doit sortir de l’ambiguïté »
Dans un communiqué de presse, le groupe Les Républicains du Finistère dénonce la position de La France insoumise qui souhaite « supprimer le délit d’apologie du terrorisme ». Le groupe presse « les fédérations du Finistère du PS, d’EELV et du PCF de sortir clairement de l’ambiguïté ».
Pierre Garrec est président du groupe Les Républicains du Finistère.
Publié le 27/11/2024 Ouest-France
Le groupe Les Républicains du Finistère – présidé par Pierre Garec – s’est fendu d’un communiqué de presse, fustigeant la position de La France insoumise (LFI) concernant le délit d’apologie du terrorisme.
« Fragiliser notre arsenal pénal »
« Alors que les actes antisémites sont en très forte augmentation, comme jamais depuis 80 ans, et que la pression du terrorisme islamiste s’accentue sur la France dans le contexte du conflit israélo-palestinien, les Républicains du Finistère apportent leur soutien au ministre de l’intérieur Bruno Retailleau dans son rejet catégorique de la proposition de loi de La France insoumise (LFI) visant à supprimer le délit d’apologie du terrorisme. »
Le groupe finistérien poursuit : « Au moment où trois parlementaires LFI font actuellement l’objet de plaintes pour apologie du terrorisme, le souhait de ces derniers de voir ce délit supprimé illustre la volonté de LFI de tester notre état de droit et d’en fragiliser les fondements démocratiques. »
« À ce titre, et face au silence assourdissant de leurs dirigeants nationaux qui traduit l’emprise et l’hégémonie de LFI au sein du NFP, nous pressons les fédérations du Finistère du PS, d’EELV et du PCF de sortir clairement de l’ambiguïté entretenue vis-à-vis des prises de position de LFI, qui va toujours plus loin dans son argumentation communautariste en choisissant désormais de fragiliser notre arsenal pénal de la lutte contre la menace islamiste. »
« Comment admettre que des démocrates puissent cohabiter dans des exécutifs avec ceux qui bafouent nos valeurs fondamentales, dans un souci purement électoraliste ? Aucune demi-mesure et aucun recul ne sont permis face aux ennemis de la République ! Les Républicains se dresseront toujours en travers du chemin de ceux qui veulent la fragiliser. »
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Pour Les Républicains du Finistère, « le PS, les Écologistes et le PC doivent sortir de l’ambiguïté vis-à-vis de LFI »
Le 27 novembre 2024 Le Télégramme
Après la polémique sur la proposition de loi de La France Insoumise visant à supprimer du Code pénal le délit d’apologie du terrorisme, les Républicains du Finistère demandent à la gauche finistérienne « de sortir de l’ambiguïté vis-à-vis de LFI ».
Félix Briant, secrétaire départemental des Républicains, cosigne ce communiqué avec le président départemental Pierre Garrec.
« Au moment où trois parlementaires LFI font l’objet de plaintes pour apologie du terrorisme, le souhait de ces derniers de voir ce délit supprimé illustre la volonté de LFI de tester notre État de droit et d’en fragiliser les fondements démocratiques », dénoncent Les Républicains du Finistère dans un communiqué.
Dans ce même texte, ils pressent les fédérations du Finistère des autres partis membres de la coalition du Nouveau front populaire (PS, Les Écologistes, le PCF) « de sortir clairement de l’ambiguïté entretenue vis-à-vis des prises de position de LFI, qui va toujours plus loin dans son argumentation communautariste en choisissant désormais de fragiliser notre arsenal pénal de la lutte contre la menace islamiste ».
Et de s’interroger : « Comment admettre que des démocrates puissent cohabiter dans des exécutifs avec ceux qui bafouent nos valeurs fondamentales, dans un souci purement électoraliste ? Aucune demi-mesure et aucun recul ne sont permis face aux ennemis de la République ! Les Républicains se dresseront toujours en travers du chemin de ceux qui veulent la fragiliser ».