Halte au massacre à Gaza ! Manifestation Samedi 25 novembre à QUIMPER

Halte au massacre à Gaza ! Cessez-le-feu immédiat et définitif !

Les bombardements israéliens sur la Bande de Gaza continuent, rendant chaque jour la situation encore plus catastrophique.
La population manque d’eau, de nourriture, de médicaments et est menacée par la famine et les maladies.

Les attaques des hôpitaux par Israël sont une tactique inhumaine sans précédent. Le massacre des Palestiniens de Gaza et les déplacements forcés de population font planer la menace d’un nettoyage ethnique total de la Bande de Gaza Lire la suite de l’appel

Appel des forces de gauche pour la paix et la justice

Israël – Palestine : pour la paix et la justice, nous manifesterons samedi 18 novembre

Les bombardements qui frappent et endeuillent la population civile de Gaza s’accompagnent d’une catastrophe humanitaire avec le déplacement forcé de la population, le manque d’eau, de nourriture et d’énergie du fait du blocus sans compter la destruction des infrastructures hospitalières et le manque de moyens médicaux pour porter secours aux blessés. Lire la suite

Halte au massacre à Gaza ! La France doit exiger un cessez-le-feu immédiat

Suite à l’appel lancé par une vingtaine d’organisations (*) plusieurs centaines de manifestants se sont retrouvés, samedi 11 novembre place St Corentin à Quimper.
Deuxième manifestation depuis le 28 octobre, le nombre croissant de manifestants démontre bien l’exigence d’une résolution pacifique de cette guerre qui fait des milliers de victimes, tant palestiniennes qu’israéliennes.
Face à une assemblée digne et silencieuse, Yves Jardin, président du collectif cornouaillais de France Palestine Solidarité, a lu un texte collectif (*) appelant à un cessez le feu immédiat à Gaza pour que cessent « les bombardements, les offensives terrestres et les déplacements forcés de populations” et demandant la levée immédiate du blocus. ” Nous rendons hommage à l’ensemble des populations civiles, palestiniennes et israéliennes, victimes de crimes de guerre. Chaque vie compte. »
Après une minute de silence, un cortège s’est ensuite élancé vers la place de la Résistance marquant ainsi la fin de ce rassemblement.

Le PCF du pays bigouden vous appelle à rejoindre les manifestations exigeant la paix tant que ce conflit perdure” Lire la suite

Lettre de démission de Craig Mokhiber, directeur du Bureau de New York du Haut Commissariat aux droits de l’homme

Lettre de démission de Craig Mokhiber, directeur du Bureau de New York du Haut Commissariat aux droits de l’homme
adressée le 28 Octobre 2023 au Haut commissaire des droits de l’homme, Volker Turk.

Monsieur le Haut Commissaire,

Ceci sera ma dernière communication officielle en tant que directeur du Bureau de New York du Haut Commissariat aux droits de l’homme (OHCHR).

Je vous écris dans un moment de grande détresse pour le monde, y compris pour beaucoup de nos collègues. Une fois encore, nous assistons à un génocide qui se déroule sous nos yeux, et l’Organisation que nous servons semble impuissante à l’arrêter. En tant que personne ayant enquêté sur les droits de l’homme en Palestine depuis les années 1980, ayant vécu à Gaza comme conseiller des Nations unies pour les droits de l’homme dans les années 1990, et ayant effectué plusieurs missions de défense des droits de l’homme dans le pays avant et depuis ces périodes, cette situation me touche personnellement. Continue reading “Lettre de démission de Craig Mokhiber, directeur du Bureau de New York du Haut Commissariat aux droits de l’homme”

L’accès à l’eau. Festival des solidarités.

 
Depuis des années est organisé le Festival des solidarités (Festisol) par les associations de solidarité internationale, d’abord pendant une semaine, puis pendant une quinzaine.
Cette année il aura lieu du 18 novembre au 4 décembre.
A Pont l’Abbé il est organisé par Pont l’Abbé Solidarité Internationale  (PASI), collectif d’associations parmi lesquelles le groupe de l’AFPS du Pays de Cornouaille. Cette année le thème du Festisol est l’accès à l’eau.

     17 novembre, à 18 h 30, à la Salle Municipale de Saint Jean Trolimon: conférence sur le thème « L’accès à l’eau en Palestine », donnée par Jacques Fontaine, maître de conférence honoraire de géographie à Besançon,   spécialiste de l’eau en Palestine et auteur du Cahier de formation de l’AFPS sur ce thème, ancien président du groupe de l’AFPS de Besançon et membre du Conseil National de l’AFPS. 

-23 novembre, à 20 h: projection du film « Marcher sur l’eau » au Cinéville de Pont l’Abbé, suivie d’un débat; ce film a été tourné au Nord du Niger par Aïssa Maïga; il a été présenté au Festival de Cannes en 2021, dans la Sélection officielle. La projection du film sera suivie d’un débat.
-le 2 décembre à 18 h, à la Maison Pour Tous, Rue du Petit Train, à Pont l’Abbé: projection du film « L’Eau de chez nous, l’eau de chez eux » de Félix Vigné, sur l’accès à l’eau (potable) en Palestine; le film sera suivi d’un débat animé par Yves Jardin, président de l’AFPS Cornouaille.

bande annonce :

Israël tue un enfant Palestinien tous les 3 jours dans l’indifférence générale

Israël tue un enfant Palestinien tous les 3 jours dans l'indifférence générale

L’ONG Defence for Children International Palestine (DCIP) tire le sombre bilan de 2018 en révélant que 56 enfants Palestiniens ont été tués en 2018 par Israël.

Plus d’un enfant tué par semaine ! Les personnes témoins de ces meurtres ont insisté sur le fait que les enfants visés n’étaient pas armés et ne représentaient aucune menace pour l’occupant ou ses citoyens.

Les enfants palestiniens ont été tués par des tireurs d’élite, des drones et des forces de sécurité de l’armée israélienne dans les territoires palestiniens occupés. Cinq des enfants assassinés avaient moins de 12 ans. À Gaza, 49 enfants ont été assassinés par Israël dans le cadre des manifestations de la Grande Marche du Retour. 73% des décès sont dus à des tirs à balles réelles utilisées par Israël rapporte DCIP.

L’ONG a également enregistré «140 cas d’enfants palestiniens détenus par les forces palestiniennes». Les forces israéliennes ont également arrêté 120 enfants en Cisjordanie occupée. Dans les deux groupes, les enfants détenus ont subi des violences de la part des forces de sécurité qui les détiennent, qu’il s’agisse de l’Autorité palestinienne ou de l’armée israélienne. Ces tactiques montrent que la collaboration coloniale entre Israël et l’Autorité palestinienne vise un segment très vulnérable de la société palestinienne. De plus, le meurtre et les blessures d’enfants palestiniens par des tireurs d’élite israéliens au Grand retour traduisent une volonté de mutilation directe de la génération capable de poursuivre la lutte anticoloniale.

Citer le droit international est inutile quand Israël, et même l’Autorité palestinienne, ont étendu les paramètres d’un cycle continu d’abus commis contre des enfants palestiniens. Le droit international n’est pertinent que lorsqu’il est utilisé pour indiquer qu’il y a des violations et que les Palestiniens sont confrontés à un État membre des Nations unies qui traite le droit international avec mépris, tandis que la communauté internationale donne son accord tacite aux abus et est, dans certains cas, complice .

Les recherches de DCIP montrent qu’Israël a tué en moyenne plus d’un enfant par semaine en 2018. Selon des statistiques officielles alarmantes, entre 2000 et 2014, Israël a tué un enfant palestinien tous les trois jours, en moyenne, pendant quatorze ans. Tout au long de l’année, des discussions ont eu lieu au sujet de l’intention et les actes génocidaires d’Israël qui ont été en grande partie rejetées en raison du monopole que cet État entend exercer par la Shoah. Pourtant, l’article II de la Convention des Nations Unies pour la prévention et la répression du crime de génocide définit ce terme comme « des actes commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux ». Que fait d’autre, Israël, au peuple de Palestine « en tout ou en partie »?

Les réponses de la communauté internationale sont tellement prévisibles qu’Israël ne trouve aucun obstacle à manœuvrer au-delà des limites fixées par le droit international: il lui est permis d’agir en toute impunité. Le taux de meurtres d’enfants palestiniens et le caractère presque routinier de leur détention se cachent sous le radar des violations des droits de l’homme. Parler des violations des droits de l’homme par Israël maintenant, c’est aussi parler de l’irresponsabilité de la communauté internationale.

Les enfants palestiniens tués par Israël au cours des dernières années, y compris l’année dernière, ont été oubliés par le monde.

La honte pèse sur la communauté internationale, seule l’action civile de boycott économique, sportif, universitaire, culturel massif est susceptible d’influer sur le cours à venir de la vie des enfants Palestiniens : BDS !

Marie M., France

BDS : Boycott-Désinvestissement-Sanctions