Le NFP préconise plusieurs mesures pour aider l’hôpital public

  • Les différentes forces de gauche du Nouveau Front populaire ont appelé à plusieurs mesures, notamment des votes à l’Assemblée nationale, pour « réparer l’hôpital public et l’accès aux soins de proximité ».
  • Le texte est également signé par d’autres élus de gauche ainsi que par plusieurs soignants.

PARIS : Samedi, les différentes forces de gauche du Nouveau Front populaire ont appelé à plusieurs mesures, notamment des votes à l’Assemblée nationale, pour « réparer l’hôpital public et l’accès aux soins de proximité ».

« La crise est systémique : elle résulte d’années de pilotage uniquement budgétaire de l’hôpital public, au mépris des alertes et des demandes des soignants ainsi que des besoins des patients », écrivent dans une lettre l’ancienne candidate du NFP pour Matignon, Lucie Castets, le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, la secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, ainsi que plusieurs élus communistes.

Le texte est également signé par d’autres élus de gauche ainsi que par plusieurs soignants.

Ils appellent à une mobilisation citoyenne, politique et militante « tout au long du mois de janvier » afin de peser sur l’adoption d’un budget au Parlement qui, selon eux, doit enfin donner au système de santé public les moyens de fonctionner correctement. Ils estiment que celui-ci doit rompre avec le projet défendu par le précédent gouvernement Barnier.

Les signataires entendent aussi défendre l’adoption par le Parlement d’une proposition de loi socialiste visant à instaurer un nombre minimum de soignants par patient hospitalisé.

Ce texte, déjà voté au Sénat, sera examiné le 23 janvier prochain à l’Assemblée, à l’occasion de la journée annuelle réservée à l’examen des propositions de loi portées par le groupe socialiste.

La lettre appelle également à se mobiliser pour défendre l’adoption d’une proposition de loi visant à lutter contre les déserts médicaux et portant notamment sur la liberté d’installation des médecins.

Signée par 237 députés de tous bords (à l’exception des députés du RN et de l’UDR, groupe d’Éric Ciotti), cette proposition de loi transpartisan a été déposée à l’Assemblée début décembre, mais n’a pas encore été inscrite à l’ordre du jour.