La hausse vertigineuse du prix du gasoil menace de clouer au port bon nombre de chalutiers

La hausse vertigineuse du prix du gasoil menace de clouer au port bon nombre de chalutiers dont ceux du Pays bigouden.

Cette flambée du prix des carburants est d’autant plus mal supportée pour les pêcheurs qu’elle tombe au plus mauvais moment dans la saison, celle pendant laquelle les captures se réduisent en même temps que les chiffres d’affaires des armements. Elle s’ajoute à l’exclusion graduelle des pêcheurs français dans les eaux britanniques.

Face à cette situation il faut que le gouvernement applique des mesures d’urgence envers cette filière essentielle à l’économie locale et nationale, vitale pour notre consommation.

Or Il est intolérable que les grands groupes pétroliers comme TOTAL continuent à engranger des profits faramineux sur les prix des carburants (16 milliards de dollars en 2021), d’énormes dividendes sont ainsi versés à leurs actionnaires contre l’augmentation des salaires, l’emploi, l’investissement  notamment dans les services publics…

Le pouvoir macronien n’a cessé de faire des cadeaux aux plus riches et aux grandes entreprises (suppression de l’ISF, baisse de l’impôt des multinationales) et de laissé se développer l’évasion fiscale.

Dans le même temps de nombreuses PME et TPE sont à la peine et de nombreuses exploitations familiales agricoles n’arrivent plus à vivre de leur travail et mettent la clef sous la porte ! des millions de familles doivent restreindre leurs déplacement, leur chauffage et leur alimentation face à l’explosion des prix.

Les mesures propres à la filière pêche doivent s’inscrire dans une série d’actions que préconisent les communistes avec leur candidat à l’élection présidentielle Fabien Roussel, aux côtés de tous ceux qui n’ont que leur travail pour vivre dignement :

– Baisse de 30% de la facture d’énergie tout de suite par la baisse des taxes et la nationalisation d’EDF et d’Engie.

– Baisse immédiate des prix des carburants avec une baisse de la TVA et une fiscalité flottante pour amortir la hausse du prix du baril.

– Baisse de la TVA, impôt le plus injuste, sur tous les produits de première nécessité, notamment alimentaires.