Et maintenant ?

Dans la nuit du vendredi 14 avril au samedi 15 avril, E. Macron a promulgué au Journal Officiel : « Le code de la sécurité sociale est ainsi modifié (…) Au premier alinéa, le mot : ’soixante-deux’ est remplacé par le mot : ’soixante-quatre’ ».

Contrairement aux demandes des forces syndicales et des partis d’opposition, le chef de l’état a décidé de continuer son passage en force.

Non content d’avoir fait passer un texte illégitime avec tous les moyens que lui donne la constitution de la 5e république, il décide ainsi de ne pas entendre les voix des millions de travailleurs qui se sont exprimées depuis maintenant 3 mois.

Que penser des propos de Mme Borne lorsque qu’elle tweet : « Il n’y a ni vainqueur, ni vaincu » ? Pense-t-elle à ces millions de salariés qui vont être obligés d’aller travailler des années en plus ?

Ce gouvernement continue son travail de destruction de notre pays. Retraite, hôpitaux, écoles … tout doit être déconstruit pour que les forces du capital puissent continuer à s’enrichir.

N’oublions pas que Macron a été élu grâce aux tenants du capital et aux institutions de la Vème République avec un mandat impératif. Tout est orchestré pour que son pouvoir et celui de ses successeurs deviennent de plus en plus autoritaire et absolu, d’où ses provocations décomplexées envers le peuple.

Il va falloir beaucoup de courage, de ténacité et surtout beaucoup de clairvoyance pour nos contemporains et les futures générations à ne pas répondre par la violence et le chaos qui pourraient justifier la venue d’un régime encore plus autoritaire (avec l’extrême droite) et ainsi régénérer et perpétuer ce système capitaliste.

« L’État est notre serviteur et nous n’avons pas à en être les esclaves. » (Albert Einstein)

L’avenir se construit maintenant, car ce qu’une loi a fait, une autre peut le défaire.

D’autres voies sont possibles, tout dépendra de notre capacité à se mobiliser et à occuper le terrain.

L’unité syndicale est porteuse d’espoir, l’union des gauches dans leur diversité en est une autre.

Alors n’attendons pas le 3 mai, jour où le conseil constitutionnel doit se prononcer sur la 2e version du RIP déposée par les partis de gauche et faisons en sorte que ce 1er mai 2023 soit exceptionnel pour montrer notre opposition à cette gouvernance désastreuse pour nos concitoyens.

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Liens

Retraites. La dernière provocation de Macron, au petit matin en douce il promulgue la loi volant 2 ans de vie libre à notre peuple !

Le combat pour le retrait continue ! Construisons la bataille du référendum !

 

 

 

 

 

 

 

 

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