Notre constitution de la Ve République a instauré un régime présidentiel, un pouvoir personnel insupportable et dangereux.
C’est une caricature de démocratie. Cela saute aux yeux actuellement.
Le pouvoir macronien utilise cette constitution à sens unique : le 49.3 on prend et on en abuse car cela permet de bâillonner le Parlement, le RIP on n’en veut pas car le Peuple pourrait donner son avis..
C’est cette constitution qui a permis à un jeune aventurier arrogant, propulsé par la finance, de s’emparer de la direction d’un pays.
Il peut pendant 5 ans faire ce qui lui plait de façon autoritaire et méprisante, aidé en cela par ses médias et sa police.
La constitution, il faut la changer, il nous faut écrire une nouvelle République qui respecte les citoyens !
Le dernier épisode en date, le refus d’un référendum acté par le Conseil Constitutionnel, montre bien le verrouillage des institutions au profit du pouvoir exécutif.
Le Conseil Constitutionnel n’est là que pour justifier systématiquement ce que décide le gouvernement. Gouvernement conseillé par l’officine Mac Kinsey, dont les liens avec la famille Fabius (président du CC) sont bien connus..
Article dans l’Humanité du jeudi 4 mai 2023 :
Le Conseil constitutionnel tue le RIP une deuxième fois
Les Français ne pourront pas voter sur les retraites. Les juges de la rue de Montpensier ont à nouveau balayé la proposition d’un référendum d’initiative partagée sur l’âge de départ.
La gauche ne nourrissait pas beaucoup d’espoirs mais a de quoi être quand même déçue. Le Conseil constitutionnel a rejeté, ce mercredi 3 mai, la proposition de référendum d’initiative partagée (RIP) déposée par les députés et sénateurs de gauche. Celle-ci visait à demander aux électeurs français s’ils souhaitent, oui ou non, « interdire un âge légal de départ à la retraite supérieur à 62 ans ».
Le 14 avril, le Conseil avait retoqué une première tentative de RIP, au motif lunaire que la proposition de loi, qui propose donc de plafonner à 62 ans l’âge légal de départ, ne constituait pas, à ce moment, un changement de la loi (puisque l’âge légal était encore à 62 ans lors du dépôt du RIP).
Une stricte question de timing
Les juges de la rue de Montpensier ressortent le même argument pour ce second RIP, argument qui leur a été fourni clés en main par le gouvernement lorsque celui-ci a déposé sa contribution au Conseil. En cause, une stricte question de timing. La demande a été faite le 13 avril, la réforme des retraites a été promulguée le 15 avril par Emmanuel Macron. Le Conseil estime donc, à nouveau, qu’à la date du 13 avril, cela ne constituait pas un changement du droit.
Nouveauté argumentative : le RIP « ne porte pas sur une réforme relative à la politique sociale de la nation, au sens de l’article 11 de la Constitution », ajoute cette fois le Conseil constitutionnel en citant la mesure de financement de la CSG contenue dans ce RIP seconde mouture. Une mesure f(cliquer suer le lien)iscale, donc pas sociale, selon les prétendus « sages ».
« Comme si ce n’était pas social de garantir une retraite à moins de 62 ans ! Le Conseil joue au chat et à la souris pour que le référendum ne voie jamais le jour, fulmine le communiste Pierre Dharréville. Cette décision scandaleuse s’impose à nous, mais on ne peut pas accepter cette interprétation extrêmement restrictive du droit. »
« Cela montre les limites de l’article 11 »
Vidéo – La réaction de Fabien Roussel le 4 mai 23 à ce rejet du RIP sur France Info (cliquer sur ce lien)
Cette constitution de la Ve République a été mise au point en 1958 sur mesure pour le Général De Gaulle. A l’époque seul le Parti Communiste s’était opposé à ce projet.
Et depuis, le caractère présidentiel a encore été aggravé par les modifications apportée par l’accord entre la droite et la social-démocratie de Jospin qui plaçait l’élection législative comme une annexe de la présidentielle. Le système de l’élection du président de la République au suffrage universel, avec seulement deux candidats au 2e tour est une caricature de démocratie. On voit le résultat : abstention record, président élu en étant très minoritaire (moins de 20%) et abusant de son élection, crise démocratique, crise de régime.
Nous sommes dans une impasse, il faut en sortir, et par le haut, pas par le pire..