Travailler plus pour la Sécu 

Les communistes bigoudens répondent au sénateur Michel Canévet

Le 20 novembre 2024, le sénateur Michel Canévet, ancien maire de Plonéour-Lanvern (Finistère), a proposé de passer le temps de travail annuel des Français de 1 607 à 1 625 heures : soit dix-huit heures supplémentaires au profit de la Sécurité sociale. La section bigoudène du parti communiste lui répond.

Les communistes du Pays bigouden répondent à la proposition de Michel Canévet de travailler dix-huit heures de plus par an.
Les communistes du Pays bigouden répondent à la proposition de Michel Canévet de travailler dix-huit heures de plus par an. | OUEST-FRANCE

La réponse du PCF

Dans un communiqué, la section du parti communiste du Pays bigouden (Finistère) lui répond : « Alors que le budget 2025 est en discussion au Sénat, le sénateur Michel Canévet, ancien maire de Plonéour-Lanvern, vient de formuler une proposition que nous, communistes, rejetons avec force. En convoquant l’argument fallacieux de la compétitivité, il s’agirait de travailler trois jours de plus par an afin de financer la sécurité sociale. Au moment où les patrons des grandes entreprises et leurs actionnaires s’enrichissent de façon indécente sur le dos de leurs salariés, pour nous communiste, la justice sociale voudrait qu’ils contribuent à la hauteur de leur richesse au financement des solidarités ».

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Ouest France : Edition du 28/11/24 – Courrier des lectrices et des lecteurs

Un usinier de 1924 !

Proposition sur le temps de travail de Michel Canévet : « un usinier de 1924 ! », pour le PCF du Pays bigouden

La section PCF du Pays bigouden réagit à la proposition du sénateur Michel Canévet, au titre de la contribution de solidarité, de porter la durée du travail annuelle de 1 607 à 1 625 heures, soit 18 heures de plus.

Mercredi 20 novembre, en débat sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale, les sénateurs ont validé une nouvelle journée de solidarité, faisant ainsi passer les 1 607 heures de travail annuel à 1 614. Michel Canévet, sénateur, propose d’aller encore plus loin de 1 607 à 1 625 heures de travail annuel : soit 18 heures supplémentaires.
Mercredi 20 novembre, en débat sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale, les sénateurs ont validé une nouvelle journée de solidarité, faisant ainsi passer les 1 607 heures de travail annuel à 1 614. Michel Canévet, sénateur, propose d’aller encore plus loin de 1 607 à 1 625 heures de travail annuel : soit 18 heures supplémentaires. (Le Télégramme/Sophie Prévost)

« Nous célébrons en cette fin d‘année 2024 la grève des sardinières du Pays bigouden au Pays de Douarnenez. Monsieur le sénateur Michel Canevet incarne dans ses propos, un usinier de 1924 ! », réagit la section PCF du Pays bigouden aux propos du sénateur Michel Canévet : « Il ne faut pas travailler un jour de plus par an, mais trois ! ». Alors que le budget 2025 est en discussion au Sénat, l’ancien maire de Plonéour-Lanvern vient de formuler « une proposition que nous, communistes, rejetons avec force. En convoquant l’argument fallacieux de la compétitivité, il s’agirait de travailler trois jours de plus par an afin de financer la Sécurité sociale. Au moment où les patrons des grandes entreprises et leurs actionnaires s’enrichissent de façon indécente sur le dos de leurs salariés, pour nous communistes, la justice sociale voudrait qu’ils contribuent à la hauteur de leur richesse au financement des solidarités. Monsieur le sénateur, cette parole communiste, nous l’entendons au quotidien dans nos rencontres avec les habitants du Pays bigouden. Nous vous invitons à les écouter ».

 

Inquiétude à Tréouguy

Les réfugiés ukrainiens du centre de Tréouguy ont appris par courrier que celui-ci serait fermé au 31 décembre. La question de leur relogement est inquiétante. Certains des 26 réfugiés encore présents à Tréouguy sont en situation de fragilité, notamment des personnes âgées, isolées.

 

L’AMPB communique :

Que vont-ils devenir ? On nous assure que personne ne se retrouvera à la rue, mais le flou règne, ainsi que les messages contradictoires.

 

L’AMPB se doit, bien entendu, de réagir et faire entendre sa voix. Légitimement et en première approche, plusieurs modes d’action sont envisageables : pétition, courrier, communiqué de presse, manifestation (comme on a déjà fait pour Sidy Camara, jeune Malien menacé d’expulsion, ou lors de la venue de Marine Le Pen au Guilvinec), etc.

Actions contre qui ou en faveur de qui : préfecture, mairie, Coallia, les Ukrainiens… ? Qu’est-ce qui est le plus pertinent à soutenir ou à dénoncer dans un environnement incertain où on entend « on nous assure que », « les services y travaillent », « ce n’est pas de notre compétence »… ?

 

Les membres du conseil collégial sont, au même titre que les autres adhérents de l’AMPB, inquiets et indignés.

Nous avons donc demandé un rendez-vous avec le maire de Pont-l’Abbé.

Une pétition demandant que chaque réfugié et famille de réfugiés se voit proposer une ou des solutions adaptées à sa situation est en ligne ICI. N’hésitez pas à la signer ou à la faire signer, elle sert à mettre de la pression (à partager également par Facebook). Une version papier est disponible (PDF ci-joint) si vous vous sentez une âme militante de terrain.

 

Pour en rajouter une couche, une conférence de presse aura lieu prochainement dans la suite du courrier et de la pétition. Nous vous tiendrons au courant.

 

Le prolongement de ce début d’action ? Il dépendra des éléments concrets recueillis, ou pas, dans les prochains jours. Le dossier est ouvert.

À suivre…

Les membres du conseil collégial.

Accueil Migrants Pays Bigouden contact@ampb.bzh

Association loi de 1901
Mairie – 1, rue de la Mairie
29740 Plobannalec-Lesconil
RNA : W294006716

Les luttes sociales des sardinières 1924-1926

Il y a un siècle les grandes grèves des sardinières à Douarnenez puis en Pays Bigouden.  Une belle lutte de femmes !

A l’occasion du centenaire de nombreux événements à signaler.

Un récit des événements, des documents, sur le site www.sardinieres.wordpress.com


Le centenaire de ces luttes, commémorations

 

Hommage à Jean Le Brun samedi 29 juin au Guilvinec

A l’initiative de la mairie du Guilvinec une plaque en hommage à Jean Le Brun sera inaugurée samedi 29 juin à17h devant l’école Jean Le Brun, rue du château, au Guilvinec.
En lien ci-dessous une biographie de Jean Le Brun, résistant, déporté par les nazis, ancien maire communiste du Guilvinec
Sur le site de l’histoire de la Résistance en Pays Bigouden « bigouden1944 » :
NB : en raison de la campagne électorale aucun discours ne sera prononcé ce jour-là.

Déclaration du conseil national du PCF

POUR CONSTRUIRE L’ALTERNATIVE A MACRON ET AU RASSEMBLEMENT NATIONAL
LE PCF APPEL A INVESTIR LE NOUVEAU FRONT POPULAIRE

(Adoptée à 97 POUR 1 ABSTENTION)
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Au lendemain des élections européennes, l’Europe et la France se retrouvent devant un défi historique.
Dans de nombreux pays de l’Union européenne, l’extrême droite arrive en tête ou en seconde position et obtiendrait près de 200 élu⸱es, pesant ainsi plus fortement que jamais au Parlement européen. Les plus fortes progressions sont enregistrées en France par le Rassemblement national, en Italie par Fratelli d’Italia, au Pays-Bas par le PVV et en Allemagne par l’AFD. Cette progression des forces d’extrême droite est d’autant plus dangereuse qu’elle s’oppose frontalement aux immenses défis à relever sur le continent européen et aux réponses émancipatrices à y apporter.
En France, l’extrême droite, avec 36,93% des suffrages, obtient un résultat sans précédent dans notre histoire. À lui seul, le Rassemblement national totalise 31,47% des voix et arrive en tête dans tous les départements du pays à l’exception de quatre d’entre-eux. Cette progression funeste s’accompagne d’ores et déjà d’une montée de la xénophobie, du racisme et de l’antisémitisme, de la multiplication des discriminations, de la mise en cause des principes les plus fondamentaux de notre République, et même d’exactions innombrables de groupes factieux. Nous ne laisserons pas l’extrême droite diviser la nation par sa politique de haine.
Ces élections européennes ont montré l’ampleur de la crise du capitalisme, à quel point les politiques européennes néolibérales au service du capital, l’austérité renforcée, ont alimenté la progression de l’extrême droite. Les électeurs et électrices ont décidé de sanctionner massivement Emmanuel Macron. Ces élections sont une nouvelle démonstration de la catastrophe démocratique en cours à laquelle ont conduit l’autoritarisme du pouvoir et une Vème République présidentialiste qui ne cesse de bafouer le Parlement et la démocratie sociale, les droits des citoyens et les libertés publiques.
Dans une telle situation, l’annonce par le Président de la République de la dissolution de l’Assemblée nationale place l’extrême droite aux portes du pouvoir.
Le Parti communiste français mesure avec une extrême gravité cette situation et appelle à un sursaut national, fort de son implication dans les grandes luttes progressistes de notre histoire pour des conquis sociaux et dans la résistance au fascisme.
Nous remercions les plus de 583 000 électeurs et électrices qui ont voté pour la liste « Gauche unie pour le monde du travail » conduite par Léon Deffontaines, les forces politiques qui ont animé avec nous ce rassemblement, les hommes et les femmes engagés dans les grandes luttes du monde du travail qui étaient candidats sur notre liste ou l’ont soutenu. Nous les appelons toutes et tous à poursuivre la mobilisation et à répondre avec nous à cette exigence d’un sursaut.
Le Parti communiste français appel à investir le nouveau front populaire initié ce soir par nos forces de gauche réunies.
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Le PCF salue la déclaration intersyndicale de la CFDT, la CGT, l’UNSA, la FSU et Solidaires appelant à entendre les exigences sociales et les aspirations des travailleurs et travailleuses.
L’heure est venue d’empêcher l’extrême droite de faire main basse sur la France et de conquérir une majorité de gauche. Notre réponse doit être inédite.
Soyons à la hauteur du danger qui menace le pays, tirons toutes les leçons des raisons qui ont éloigné une partie de nos concitoyens de la gauche et agissons sans démarche hégémonique. Notre unité, pour réussir, doit être respectueuse de la diversité des différents partenaires. Pour être efficace elle doit porter un certain nombre de propositions précises ouvrant aux transformations nécessaires à une alternative à la politique d’E. Macron et du RN. Nous portons l’ambition que ces propositions allient objectifs sociaux, écologiques et émancipateurs, moyens financiers à la hauteur et des pouvoirs démocratiques nouveaux pour les mobiliser.
Avec un⸱e seul⸱e candidat⸱e à gauche par circonscription, faisons réélire tous les députés de gauche et écologistes et gagnons une majorité de gauche en faisant battre les candidats et candidates du Rassemblement national partout en France.
L’heure est à agir pour bâtir de nouveaux jours heureux répondant aux besoins populaires : permettre à nos concitoyens de vivre dignement de leur travail et ouvrir le chemin d’un nouveau mode de développement et de nouvelles conquêtes sociales et démocratiques ; stopper la spirale de la guerre en Ukraine et construire la paix et la sécurité collective en Europe et dans le monde, comme l’exige la situation à Gaza et dans les grands conflits en cours ; relever, dans la justice sociale, le défi de la lutte contre le réchauffement climatique.
Paris, le 10 juin 2024
Parti communiste français.

Declaration-Front-populaire