Transport scolaire à Plobannalec-Lesconil (communiqué de presse)

La municipalité ignore les enjeux sociaux et environnementaux.

La suppression d’un service public de proximité se profile pour la prochaine rentrée scolaire.

En effet le conseil municipal du jeudi 22 juin a voté, sans concertation ni information préalable, l’arrêt du transport scolaire qui concerne pourtant une vingtaine d’enfants de la commune.

Ce service, initié en 1990 par l’équipe de Jean Folgoas Maire socialiste, répond à un véritable besoin de la population et des parents en particulier compte tenu de la configuration géographique de la commune, de l’absence d’école publique au bourg de Plobannalec et du développement du foncier bâti sur le bourg favorisant l’installation de nouvelles familles.

Le coût total de ce transport scolaire est de l’ordre de 50 000 € et grâce aux

subventions Région/Département, ce coût devient pour la commune

relativement modique, autour de 10 900 €, impactant peu la capacité à investir.

Face à l’enjeu d’équité dans la liberté de choix de l’école par les familles,

l’argument du coût retenu par la Municipalité ne tient pas, celui du bien-être des enfants et de l’opportunité d’une garderie non plus.

Face à l’enjeu environnemental du changement climatique, il ne tient pas non plus alors qu’à toutes les échelles les collectivités et les citoyens sont invités à lutter contre le réchauffement de notre planète et la pollution.

Une conception comptable, conservatrice, uniquement gestionnaire doit être bannie. Cette vision étriquée, réductrice, à court terme est contraire à une conception exigeante, ambitieuse, émancipatrice de l’action publique locale pour le bien-être de notre jeunesse et de notre population.

La section bigoudène du PCF défend la cause d’une telle idée, c’est pourquoi elle apporte son soutien aux parents en lutte pour la reconnaissance de ce service public et appelle la population à signer massivement la pétition en cours.

Non à la fermeture de l’école de Lambour à Pont L’Abbé.

Comme vous le savez et peut être lu dans la presse régionale, Le maire Pont-l’Abbé, Stéphane Le Doaré, sans concertation préalable avec les parents d’élèves, les familles, ni le conseil municipal, sans fermeture de classe programmée à l’école de Lambour, a décidé unilatéralement de fermer cette école Maternelle et d’envoyer les enfants à l’école de Kerarthur. 

L’école maternelle de LAMBOUR n’appartient pas à Mr le Maire, mais à la collectivité, c’est un bien commun. Par cette décision irréfléchie, il déstructure les familles de toutes les écoles Maternelles de la ville. L’éducation du jeune enfant est en jeu. Ceci n’est pas acceptable !

Une mobilisation est en cours, une pétition réunissant plus de 5000 signatures circule. Le PCF soutient les parents d’élèves, l’Amicale Laïque, les Délégués de l’Education Nationale dans leur démarche.

Le maire de Pont-l’Abbé organise 2 réunions publiques au Patronage Laïque :

Ce mardi 4 avril à 18heures pour les parents de Lambour et

mercredi 5 à 20 heures pour les parents de Merville et Kerarthur. 

Soyons présents nous aussi, auprès des parents et amis et partenaires de l’école publiques.

L’école de Lambour ne doit pas fermer !  

Le comité de section du PCF

Pont L’Abbé NON à la fermeture d’une maternelle

Alors que les écoles maternelles publiques de Pont L’Abbé accueilleront 150 enfants à la prochaine rentrée, et que la démographie augmente, le maire de Pont L’Abbé projette d’en fermer une dès septembre 2023.
C’est en totale contradiction avec le label petites villes de demain que le maire promeut.
La commune a la chance d’avoir 3 écoles maternelles Publiques bien réparties géographiquement, avec des équipes pédagogiques compétentes, volontaires, dévouées .Pourquoi vouloir détruire ce bel équilibre ?

Il est urgent de réagir ! Nous considérons que c’est l’avenir de nos enfants qui est en jeu !
Nous avons besoin du soutien de tous
– En signant la pétition
https://www.change.org/p/non-a-la-fermeture-d-une-ecole-maternelle-publique-a-pont-l-abbe-lambour-mervil
– En se rassemblant très nombreux pour dire non à cette fermeture au moment où le maire recevra les directrices
Mardi 28 mars
à 18 h
Passage de la levée

Prochaines étapes :

– signature de pétitions et distribution de tracts jeudi 30 sur le marché.

– Réunion d’information samedi midi 1er avril salle du patro Laïque

– Intervention auprès des élus pour tenter de les “retourner” avant le conseil municipal

– Présence en masse au conseil municipal extraordinaire qui débattra du sujet

 

SANTÉ : Situation inquiétante-

Lien vers le site de la Commission Santé du PCF

Psychiatrie

Une analyse de la commission santé sur la dérive de la psychiatrie que les professionnels du secteur assimilent à un modèle d’atteinte aux droits humains avec le retour à des pratiques d’un autre temps faute de moyens.


Maternités : statistiques de l’INSERM

L’INSERM publie des statistiques sur la mortalité infantile en France qui est en augmentation, notamment, semble-t-il, en raison de plus de grossesses à risque bien qu’aucune étude sur le sujet n’ait été réalisée.

Il faut certainement y voir la dégradation des conditions de travail et l'augmentation de la précarité chez les femmes.
La diminution drastique du nombre de maternités depuis plusieurs années, éloignant de plus en plus les parturientes (femmes enceintes)
des hôpitaux et cliniques autorisés à pratiquer les accouchements n'est pas étrangère à ces décès.
La politique de santé actuelle va continuer à dégrader la situation avec plus de 100 maternités menacées de fermeture
pour raison de sécurité vu la pénurie de professionnels toutes catégories confondues dans ce secteur.
Celles de Guingamp, de Carhaix, de Landerneau sont sur la sellette et la population se mobilise pour les garder.
Comme d'habitude, sans nier les difficultés de recrutement, l'objectif inavoué est la rationalisation financière
par regroupement des établissements. 
Le PCF ne peut que dénoncer cette politique délétère qui fait courir des risques aux futures mères et à leurs enfants. 
L'article de l'inserm : 
https://presse.inserm.fr/augmentation-significative-de-la-mortalite-infantile-en-france/44892/

 1,6 million d'enfants en détresse psychique en France et une grave pénurie de professionnels pour les aider

Pénurie de tout dans la santé et la prévention, soignants, médicaments, personnels administratifs, investissements, formation, remboursements sécurité sociale, de démocratie sanitaire et sociale, de financement via la cotisation sociale…Et même si la situation s’aggrave cela ne date pas que de Macron malheureusement. La complémentaire obligatoire qui se met en place dans la fonction publique va comme dans le privé favoriser les compagnies d’assurance à terme et mettre en concurrence la société sociale au premier Euro comme le souhaite le MEDEF depuis des décennies.

« C’est le constat que la Cour des Comptes dressait ce mardi à propos de la pédopsychiatrie, un secteur en grande souffrance, sur lequel alertent les professionnels depuis déjà plusieurs années.

Ce mardi 21 mars, la Cour des Comptes dressait un portrait chiffré de la pédopsychiatrie, quelques semaines après un autre rapport alarmant de Santé Publique France qui notait l’explosion des cas de dépressions chez les enfants français. Pour la rue Cambon, ce ne sont pas tellement les financements qui sont en cause, mais l’organisation de la pédopsychiatrie. Les rapporteurs ont auditionné 280 personnes pour un constat : la pédopsychiatrie en France est saturée et inadaptée. »

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-7-h/journal-de-7h-du-mercredi-22-mars-2023-3981964


De fausses bonnes idées

Publié le Lundi 6 mars 2023 par Christophe Prudhomme

Face à la dégradation de notre système de santé, les soi-disant bonnes idées fleurissent. Il y a notamment celle qui veut s’attaquer à l’intérim des médecins à l’hôpital. Les différents ministres de la Santé se sont émus du niveau des dépenses et ont qualifié ces médecins de mercenaires, selon la technique de la désignation de boucs émissaires. En bonne élève de la majorité, la députée Stéphanie Rist a déposé un projet de loi pour mettre fin à ce qui est présenté comme un scandale. La vraie question est de connaître les causes de cette situation. Les intérimaires sont très souvent des médecins qui ont démissionné de l’hôpital public, pour pouvoir mieux maîtriser leur temps de travail et échapper à un système où les conditions d’exercice se dégradent d’année en année, sans espoir d’amélioration.

Aujourd’hui, plus de 25 % des postes de médecins titulaires dans les hôpitaux publics ne sont pas pourvus, et ce chiffre monte à près de 50 % pour les radiologues et les psychiatres. Bien sûr, nous manquons globalement de médecins, mais le principal problème est aujourd’hui leur inégale répartition, dans les territoires et entre secteur public et secteur privé. La responsabilité de cette situation incombe pleinement au gouvernement, qui refuse toute régulation de l’installation des médecins et favorise l’activité privée, avec un mode de rémunération qui permet à un radiologue ou à un anesthésiste de gagner 2 à 3 fois plus dans le privé que dans le public – avec une charge de travail moindre, car ce sont les médecins du public qui assurent la majorité des gardes de nuit et de week-end. Plus grave est l’intention cachée et perverse, qui est d’accélérer la fermeture des hôpitaux de proximité utilisant le plus l’intérim. D’ailleurs, si ces établissements ont perdu de leur attractivité, c’est justement du fait que leur avenir étant menacé, les médecins hésitent à s’y installer. Il faut enfin dénoncer le discours de Ponce-Pilate des différents ministres et députés de la majorité qui, en tant que fervents partisans du marché, savent qu’une de ses règles est que ce qui est rare est cher. Ce qu’ont bien compris les médecins intérimaires, qui sont rares et donc chers !

L’application éventuelle de ce projet de loi inquiète de nombreux élus locaux. Ils ont bien compris que le gouvernement va pouvoir ainsi fermer très rapidement de très nombreux hôpitaux de proximité, en commençant ici par la maternité, là par la chirurgie, ou encore par les urgences. L’exemple le plus emblématique est la mobilisation actuelle contre la fermeture de la maternité d’Autun (Saône-et-Loire). La population, avec ses élus, exige que l’État joue son rôle et assure l’égalité de traitement des citoyens, quel que soit leur lieu de résidence sur le territoire. Cela implique une régulation et une affectation des médecins là où sont les besoins, et non un regroupement des activités sur des hôpitaux éloignés qui, de fait, se retrouveront surchargés et incapables d’assurer un service de qualité en toute sécurité.


Fermeture de classes : communiqué de la section PCF du Pays Bigouden

Suite au vote unanime des organisations syndicales contre la carte scolaire 2023 qui verrait la fermeture de cinq classes dans le Pays Bigouden, la section du PCF soutient pleinement les enseignants, les familles et les habitants qui se battent pour un enseignement de qualité.

La baisse des effectifs d’élèves doit se faire au profit d’une amélioration de l’accompagnement des apprentissages pour ne laisser aucun enfant au bord du chemin.Au regard des profits du capitalisme, des moyens financiers existent pour cela.

Cette baisse doit également être interrogée au regard de la vie économique de notre territoire. Celle-ci doit permettre aux familles de vivre en Pays Bigouden tout au long de l’année. Si le tourisme est un atout, celui-ci ne peut se substituer aux activités pérennes : pêche, agriculture, artisanat. Il ne peut exercer une pression sur le logement jusqu’à empêcher les jeunes parents d’habiter dans notre territoire.

La section PCF du Pays Bigouden combattra toute détérioration des conditions de vie de la population, des enfants, des jeunes et de leurs parents.

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Ouest France :

Carte scolaire en Finistère. Les communistes du Pays bigouden réagissent

Alors que la carte scolaire fait débat, avant même d’être dévoilée, le parti communiste du Pays bigouden (Finistère) réagit.
Dans le secteur, cinq classes seraient concernées pour la rentrée 2023.

Dans le pays bigouden, cinq classes sont menacées de fermeture par la future carte scolaire. (Photo d’illustration)
Dans le pays bigouden, cinq classes sont menacées de fermeture par la future carte scolaire. (Photo d’illustration) | STÉPHANE GEUFROI / OUEST FRANCE
Publié le 

La carte scolaire du Finistère sera dévoilée très prochainement. Mais on sait d’ores et déjà que les syndicats s’y opposent. Ce lundi 6 mars 2023, deux réunions ont eu lieu à ce sujet. Dans un communiqué, la section bigoudène du Parti communiste réagit : « Suite au vote unanime des organisations syndicales contre la carte scolaire 2023 – qui verrait la fermeture de cinq classes dans le Pays bigouden – la section du PCF soutient pleinement les enseignants, les familles et les habitants qui se battent pour un enseignement de qualité. […] Cette baisse doit également être interrogée au regard de la vie économique de notre territoire. Celle-ci doit permettre aux familles de vivre en Pays bigouden tout au long de l’année. »

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L’accès à l’eau. Festival des solidarités.

 
Depuis des années est organisé le Festival des solidarités (Festisol) par les associations de solidarité internationale, d’abord pendant une semaine, puis pendant une quinzaine.
Cette année il aura lieu du 18 novembre au 4 décembre.
A Pont l’Abbé il est organisé par Pont l’Abbé Solidarité Internationale  (PASI), collectif d’associations parmi lesquelles le groupe de l’AFPS du Pays de Cornouaille. Cette année le thème du Festisol est l’accès à l’eau.

     17 novembre, à 18 h 30, à la Salle Municipale de Saint Jean Trolimon: conférence sur le thème « L’accès à l’eau en Palestine », donnée par Jacques Fontaine, maître de conférence honoraire de géographie à Besançon,   spécialiste de l’eau en Palestine et auteur du Cahier de formation de l’AFPS sur ce thème, ancien président du groupe de l’AFPS de Besançon et membre du Conseil National de l’AFPS. 

-23 novembre, à 20 h: projection du film « Marcher sur l’eau » au Cinéville de Pont l’Abbé, suivie d’un débat; ce film a été tourné au Nord du Niger par Aïssa Maïga; il a été présenté au Festival de Cannes en 2021, dans la Sélection officielle. La projection du film sera suivie d’un débat.
-le 2 décembre à 18 h, à la Maison Pour Tous, Rue du Petit Train, à Pont l’Abbé: projection du film « L’Eau de chez nous, l’eau de chez eux » de Félix Vigné, sur l’accès à l’eau (potable) en Palestine; le film sera suivi d’un débat animé par Yves Jardin, président de l’AFPS Cornouaille.

bande annonce :

Les communistes du Pays Bigouden appellent à manifester pour la défense de l’hôpital public ce mardi 7 juin 2022 et appellent à se joindre au rassemblement des personnels de santé 14h15 à Quimper devant l’entrée du centre hospitalier.

Bien avant la pandémie l’hôpital public était en état d’urgence, mais les gouvernements successifs sont restés sourds aux appels pressants des personnels, des syndicats, des collectifs de soignants ou d’usagers, à changer fondamentalement les politiques qui ont affaibli l’hôpital public, rendu plus difficile et plus inégalitaire l’accès aux soins, dans le même temps où s’effondrait la démographie médicale : fermeture de lits et de services, souffrance au travail et épuisement des soignants, perte de sens de leur métier, gouvernance bureaucratique et austéritaire, absence de valorisation et crise de recrutement sans précédent de professions dont la pandémie a montré combien elles étaient indispensables. Continue reading “Les communistes du Pays Bigouden appellent à manifester pour la défense de l’hôpital public ce mardi 7 juin 2022 et appellent à se joindre au rassemblement des personnels de santé 14h15 à Quimper devant l’entrée du centre hospitalier.”