Reprenons la main sur l’avenir de la pêche artisanale

 Le réchauffement  et le dérèglement climatiques nous obligent, la transition est nécessaire

ils impactent la biodiversité et la ressource s’en ressent. De plus, comment ne pas s’indigner de ces multinationales qui pillent les océans en toute impunité en cumulant de « superprofits », au détriment d’une pêche raisonnée , respectueuse de la gestion de la ressource et des habitats marins.

Toutes les activités économiques sont concernées, la pêche aussi ! Il est inadmissible que des multinationales s’accaparent la plupart des quotas. Les conséquences sont mortifères pour la pêche artisanale : diminution de la ressource, réduction de la puissance de pêche par la destruction de navires, diminution des apports sous les criées, fermetures d’entreprises de mareyage, de constructions navales, de mécanique spécialisée….et des licenciements actés et à venir.

Les professionnels de la pêche artisanale se sont adaptés à la situation en utilisant des méthodes de pêche raisonnées et en privilégiant la ressource destinée à la consommation humaine plutôt qu’à des usages industriels.

 

 L’Union Européenne tient un double discours

D’un côté elle prône une pêche responsable, vertueuse et durable et de l’autre elle favorise le développement de multinationales de la pêche industrielle, responsables en grande partie de la destruction de la ressource. Le gouvernement français nie la présence des navires usine en zone protégée.

En janvier 2024, les eurodéputés LR et Renaissance ont rejeté un amendement interdisant aux bateaux de plus de 25m de pêcher dans les eaux de la bande côtière. La crise que connaît la pêche artisanale sur notre quartier maritime est un choix politique national et européen. Ce n’est pas une fatalité !

 

  Les professionnels doivent s’organiser démocratiquement et retrouver la maîtrise de leur métier.

Le Comité National des Pêches et les Organisations de Producteurs, instances représentatives des marins, ont toute légitimité pour réfléchir et proposer des solutions d’avenir.

Les Organisations de Producteurs gèrent les activités de la pêche (fileyeurs, ligneurs, côtiers, hauturiers…) sur le plan économique, notamment sur la répartition des quotas, et sur la garantie d’un prix minimum. On peut craindre que ces instances ne soient devenues les courroies de transmission des directives décidées sans concertation,  au niveau des commissions européennes et du ministère français.

 

  La transparence de la répartition des quotas est un enjeu majeur, qui détermine la pérennité de la pêche artisanale et de l’économie de notre territoire.

Chaque année, la Commission Européenne en lien avec les scientifiques, fixe des quotas par espèces : TAC (taux autorisés de capture). Elle se tient à huis clos, afin de répartir les quotas à chaque pays membre. C’est à cette étape que les multinationales usent de leurs influences pour récupérer un maximum de quotas au détriment de la pêche artisanale.

 

Pour les communistes , il devient urgent que la filière dans son ensemble s’organise collectivement et se réapproprie son activité, à l’instar de l’action menée par l’Interpro de Loctudy et de l’Association “demain St Gué”

 

 

 

« Quelle victoire ! Quel bonheur ! Quelle fierté ! » : le droit à l’IVG inscrit dans la Constitution

Des députés et des sénateurs applaudissent après que la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a annoncé le résultat du vote pour ancrer le droit à l’avortement dans la constitution du pays, le 4 mars 2024.
© EMMANUEL DUNAND / POOL / AFP

L”Humanité du 5 mars 2024 par Lola Ruscio

Les parlementaires réunis à Versailles ont très largement voté en faveur de l’inscription du droit à l’interruption volontaire de grossesse dans la Loi fondamentale. Une victoire pour les femmes et pour les élues féministes qui ont mené cette lutte de longue date.

 

C’est un vote historique et sans appel. Lundi 4 mars, le Parlement réuni en congrès à Versailles a constitutionnalisé le droit à l’IVG par 780 voix contre 72. Le président Emmanuel Macron avait convoqué les 925 députés et sénateurs, conformément à la Constitution, après l’adoption à une large majorité par l’Assemblée nationale et le Sénat d’un texte de compromis.

Pour la gauche, dont plusieurs parlementaires ont mené le combat pour inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution, cette large majorité constitue une grande victoire politique et idéologique. Les féministes Cécile Cukierman (PCF), Laurence Rossignol (PS), Mathilde Panot (FI), Mélanie Vogel (EELV) et d’autres élues ont pu défendre avec succès cette inscription dans la Loi fondamentale, ce lundi 4 mars. Présente, l’ancienne sénatrice PCF Laurence Cohen, à l’origine du tout premier texte législatif sur le sujet, en 2017, a largement été applaudie par les parlementaires.

La France, premier pays au monde à inscrire ce droit dans sa Constitution

Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale autrefois hostile à l’inscription de l’IVG dans la Constitution, a pris la parole pour souligner le fait qu’elle est devenue la première femme à présider un congrès du Parlement. « Je suis fière de pouvoir rendre hommage à toutes celles qui ont écrit, qui ont agi et aussi à celles qui se battent encore au quotidien pour que nous escaladions mètre par mètre la paroi escarpée menant à l’égalité entre les femmes et les hommes », déclare-t-elle à la tribune après avoir traversé une galerie composée de « bustes d’hommes exclusivement », relève-t-elle, tout en se réjouissant des progrès en termes de parité. À la tribune, toutes les élues qui se sont exprimées, à l’exception de la députée Rassemblement national Hélène Laporte, ont défendu la constitutionnalisation de l’IVG.

Le premier ministre a aussi soutenu cette réforme constitutionnelle. Devant les parlementaires, Gabriel Attal a prononcé le premier discours. Si la politique qu’il mène entrave l’accès à l’avortement à force de fermetures d’établissements et de coupes budgétaires dans les services publics, ses propos, lundi, étaient à la hauteur de l’événement. Il a évoqué les milliers de femmes anonymes qui ont avorté dans la clandestinité. « L’homme que je suis ne peut imaginer la souffrance physique quand l’avortement était interdit, l’homme que je suis ne peut imaginer la souffrance morale face au poids de la société ! » lance-t-il, sous les applaudissements.

Insupportable ! Massacre à Gaza – Loi immigration. Deux rassemblements à Quimper samedi 20 et dimanche 21.


GAZA : ne détournons pas les yeux !

Plus de 100 jours maintenant que l’armée israélienne pilonne sans discontinuer la population de Gaza. Le chiffre de 24 000 morts identifiés est déjà dépassé, dont 70 % de femmes et d’enfants ; des milliers de disparus gisent sous les décombres ; près de 60 000 personnes ont été blessées, dont beaucoup meurent faute de pouvoir recevoir les soins nécessaires ; Hôpitaux, écoles, logements, sont en grande partie détruits. Des organisations humanitaires estiment que ce sont 500 000 personnes qui, sous les bombardements incessants, sont désormais menacées de mourir de faim ou de maladies.

Alors que le gouvernement israélien proclame haut et fort que rien de l’arrêtera, ni les pressions diplomatiques ni même les supplications des familles des otages détenus par le Hamas, la mobilisation des sociétés civiles est plus que jamais indispensable pour mettre un terme à ce massacre. Il revient aux citoyens et citoyennes d’agir. C’est pourquoi les organisations signataires appellent à un nouveau rassemblement le samedi 20 janvier à 15 h à Quimper, Place Saint Corentin, pour un cessez le feu immédiat et permanent à Gaza et pour une paix juste et durable entre palestiniens et israéliens. Elles invitent chaque personne à venir munie d’un drap blanc pour symboliser les victimes de cette guerre


Organisations signataires : ACAT, ACTQ, AFPS, Association El Djazaïr, ARAC, ATTAC, CNT-STAF, Collectif antifasciste du Pays de Quimper, Comité de Jumelage DouarnenezRachidiyé, les Ecologistes-EELV, ENSEMBLE !, LFI, FSU, JC, LDH, Mouvement de la Paix, NPA Cornouaille, Nuages Rouges, PCF, PG, Solidaires, UDB

A Quimper le 20 janvieer 2024

Loi immigration, loi scélérate

Marchons pour la Liberté, l’égalité, la fraternité

Voir ICI l’appel (et la liste) de 201 personnalités à venir marcher contre cette indignité

Quimper 21 janvier 2014 – banderole des Jeunesses Communistes

201 personnalités appellent à marcher contre la loi immigration le 21 janvier

Appel : 201 personnalités appellent à marcher contre la loi immigration

L’Humanité et Mediapart publient une tribune de personnalités de tous bords – de Sophie Binet à Jacques Toubon, en passant par Josiane Balasko, Fabien Roussel ou encore Marina Foïs -, appelant à manifester le 21 janvier pour exiger la non-promulgation de la loi immigration. lire la suite

Loi immigration. Virage honteux. Une loi xénophobe et discriminatoire.

[Communiqué de presse commun Cornouaille Sud]    le 20 décembre 2023

Loi Immigration : le vote de l’infamie

Mardi 19 décembre, tard dans la soirée, l’Assemblée Nationale a voté la loi Immigration issue des tractations lors de la commission mixte paritaire (CMP). Liliana Tanguy, députée de la 7e circonscription du Finistère, comme les sénateurs Philippe Paul et Michel Canévet avant elle, a voté en faveur de cette loi. C’est un tournant grave dans l’histoire de la République, pire une infamie. Lire la suite..

Appel des forces de gauche pour la paix et la justice

Israël – Palestine : pour la paix et la justice, nous manifesterons samedi 18 novembre

Les bombardements qui frappent et endeuillent la population civile de Gaza s’accompagnent d’une catastrophe humanitaire avec le déplacement forcé de la population, le manque d’eau, de nourriture et d’énergie du fait du blocus sans compter la destruction des infrastructures hospitalières et le manque de moyens médicaux pour porter secours aux blessés. Lire la suite

Lettre de démission de Craig Mokhiber, directeur du Bureau de New York du Haut Commissariat aux droits de l’homme

Lettre de démission de Craig Mokhiber, directeur du Bureau de New York du Haut Commissariat aux droits de l’homme
adressée le 28 Octobre 2023 au Haut commissaire des droits de l’homme, Volker Turk.

Monsieur le Haut Commissaire,

Ceci sera ma dernière communication officielle en tant que directeur du Bureau de New York du Haut Commissariat aux droits de l’homme (OHCHR).

Je vous écris dans un moment de grande détresse pour le monde, y compris pour beaucoup de nos collègues. Une fois encore, nous assistons à un génocide qui se déroule sous nos yeux, et l’Organisation que nous servons semble impuissante à l’arrêter. En tant que personne ayant enquêté sur les droits de l’homme en Palestine depuis les années 1980, ayant vécu à Gaza comme conseiller des Nations unies pour les droits de l’homme dans les années 1990, et ayant effectué plusieurs missions de défense des droits de l’homme dans le pays avant et depuis ces périodes, cette situation me touche personnellement. Continue reading “Lettre de démission de Craig Mokhiber, directeur du Bureau de New York du Haut Commissariat aux droits de l’homme”

Changer la Constitution : une nécessité absolue..

Notre constitution de la Ve République  a instauré un régime présidentiel, un pouvoir personnel insupportable et dangereux.
C’est une caricature de démocratie. Cela saute aux yeux actuellement.
Le pouvoir macronien utilise cette constitution à sens unique : le 49.3 on prend et on en abuse car cela permet de bâillonner le Parlement, le RIP on n’en veut pas car le Peuple pourrait donner son avis..
C’est cette constitution qui a permis à un jeune aventurier arrogant, propulsé par la finance, de s’emparer de la direction d’un pays.
Il peut pendant 5 ans faire ce qui lui plait de façon autoritaire et méprisante, aidé en cela par ses médias et sa police.

La constitution, il faut la changer, il nous faut écrire une nouvelle République qui respecte les citoyens !

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